[Enquête nationale] Radiateurs et vacances : 75 % des Français oublient les bons gestes

« Les Français gèrent-ils bien leurs radiateurs avant de partir et en rentrant de vacances ? »

75 % des Français partent en vacances sans vraiment vérifier leurs radiateurs

Deux gestes essentiels oubliés par les Français au retour des vacances :

• 92 % ne vérifient pas le bon fonctionnement des radiateurs avant l’hiver
• 89 % ne les dépoussièrent pas… au risque d’une surchauffe à l’allumage

Le 15 juillet 2025

En cette période de vacances, Rothelec, le spécialiste du chauffage électrique économique et inventeur du radiateur à inertie, a interrogé 3 211 personnes* sur leur manière de gérer leur système de chauffage pendant leurs congés. Une enquête qui révèle un manque généralisé d’attention porté aux radiateurs, avant comme après les vacances.

Les radiateurs : les grands oubliés des départs en vacances ?

Avant de quitter leur domicile, seuls 25 % des Français vérifient systématiquement tous leurs radiateurs. Près de 39 % s’en abstiennent, convaincus qu’ils sont déjà éteints — une fausse sécurité qui pourrait peser lourd sur la facture énergétique et sur la sécurité. Au total, 75 % des Français ne prennent pas le temps de vérifier leurs équipements de chauffage avant de partir en vacances. Un chiffre surprenant qui laisse planer le doute sur l’impact énergétique et économique de ces oublis estivaux.

Des systèmes de chauffage qui tournent (encore) dans le vide !

Le bon réflexe lorsque l’on part en vacances l’été est d’éteindre totalement ses radiateurs. Pourtant, près de 38 % des Français laissent leur système de chauffage actif, soit en les mettant sur un mode spécifique (hors gel, économique) pour 17 % ou bien pire en les faisant fonctionner au minimum pour 21 % !

 

À peine 2 Français sur 10 ont le bon réflexe

Alors que de nombreux experts recommandent de régler ses radiateurs dès 19 °C, faut-il vraiment éteindre tout pendant l’été ?

10 % des Français continuent d’utiliser le mode hors gel durant leurs congés et 7 % le mode éco. Deux pratiques inutiles, qui exposent à un gaspillage d’énergie évitable.

Cette gestion inadaptée, souvent par manque d’information, peut entraîner une surconsommation, une usure accélérée et des pannes.

À l’heure de la sobriété énergétique, la déconnexion estivale des radiateurs devrait devenir un réflexe aussi simple qu’essentiel, mais qui n’est suivi que par 25 % des Français.

Prévenir plutôt que guérir

Attendre le froid n’est vraiment pas la bonne idée pour s’occuper de l’entretien de ses radiateurs. Pourtant, seulement 18 % des Français s’occupent de leur chauffage pendant l’été, alors que c’est pourtant la période la plus recommandée. 41 % savent que c’est le bon moment… mais ne passent pas pour autant à l’action.

Résultat : une majorité repousse l’entretien jusqu’à l’arrivée de l’hiver, saison des pannes et des urgences.

La prévention estivale n’est pas encore un usage courant au sein de la population française et reste encore une pratique trop souvent oubliée.

Un geste oublié par 92 % des Français au retour des vacances

La tête encore pleine de souvenirs, très peu de Français pensent à s’occuper de leur système de chauffage une fois rentrés de vacances. En effet, seuls 8 % vérifient systématiquement leurs radiateurs après leurs congés et 36 % avouent attendre qu’il fasse froid pour s’en soucier.

De plus, 1 Français sur 2 ne les contrôlent que rarement (32 %), voire jamais (24 %).

Cette négligence expose les foyers à des dysfonctionnements évitables, juste au moment où le confort devient vital.

Pourtant, l’entretien post-vacances n’est pas un luxe, c’est une assurance discrète contre les mauvaises surprises d’hiver.

Dépoussiérer : un geste négligé par 9 Français sur 10

Une fois les valises rangées, seulement 11 % des Français adoptent le bon réflexe d’enlever la poussière sur leurs radiateurs. Un geste simple pourtant crucial pour éviter les surchauffes et les mauvaises odeurs.

Ainsi, 89 % négligent l’entretien de leurs radiateurs au retour des vacances, ce qui peut entraîner des risques de pannes, de l'inconfort, une baisse de performance… Et une hausse de la consommation d’énergie.

1/3 de pannes après l’été

Si les Français sont si peu attentifs à leurs radiateurs en rentrant de vacances, ce n’est pourtant pas à cause d’un manque d’expérience.

En effet, 35 % ont déjà été confrontés à un dysfonctionnement de leur système de chauffage après une période d'inactivité prolongée.

La grande majorité (64 %) a eu la chance de ne subir aucun incident ce qui peut expliquer ce manque d’implication quant à l’entretien et au suivi du matériel de chauffage.

Néanmoins, un entretien régulier et des vérifications préventives sont essentiels pour assurer un fonctionnement optimal et éviter les mauvaises surprises. Ignorer ces précautions peut non seulement affecter le confort thermique mais aussi engendrer des coûts supplémentaires en réparations.

Pas experts mais lucides

Bien loin d’être des experts, seuls 16 % des Français se disent parfaitement confiants dans leur gestion des radiateurs électriques en période d’inoccupation et 31 % restent mitigés.

À l’inverse, plus de la moitié (53 %) admettent une gestion imparfaite (29 %), voire inexistante (24 %).

* Méthodologie : enquête a été réalisée en juin et juillet 2025 auprès d’un échantillon de 3 211 personnes, âgées de 18 ans et plus, résidant en France métropolitaine. Le recueil des données a été effectué en ligne, via le panel propriétaire de BuzzPress France, composé de 27 500 panélistes actifs, recrutés sur la base du volontariat et sollicités par e-mail.

L’échantillon interrogé a été constitué selon la méthode des quotas, sur les critères suivants : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle, région de résidence et taille d’agglomération, conformément à la structure de la population française. Les résultats ont ensuite été pondérés afin de garantir leur représentativité vis-à-vis de la population cible.

Les données de redressement sont basées sur les dernières sources de référence de l’INSEE (population active, recensement, structure des ménages, etc.) et les données administratives publiques disponibles à la date de l’enquête.

Ce protocole garantit la fiabilité statistique et la reproductibilité de l’étude selon les normes reconnues par les professionnels du secteur des études d’opinion.